Les différents concepts d’étangs (de baignade) de Distri Pond

Ceux qui souhaitent construire un étang (de baignade) doivent bien réfléchir au type d’étang. Étangs de baignade naturels, piscines biologiques et piscines hybrides. Une certaine confusion a pu s’établir ces dernières années. Nous énumérons ici les principaux systèmes.

Pour plus d’informations, consultez le site web de Distri Pond www.distripond.com/fr.

Downflow

Le plus ancien système de filtration utilisé dans les étangs de baignade naturels est le principe du flux descendant. Ici, la zone de baignade et la zone marécageuse sont séparées par une cloison qui se trouve sous le niveau de l’eau. L’eau s’écoule de la zone de baignade, entre les pas japonais, dans la zone de marais. Ici, l’eau est biologiquement purifiée de haut en bas par les plantes et une couche de substrat. Dans la zone des marais, un “Drain Connector” peut fonctionner comme le “cœur” de l’installation à laquelle les tuyaux de drainage sont raccordés. La pompe sera placée à l’intérieur ou y sera reliée. Idéalement, l’entrée de la zone du lit marécageux se trouve du côté nord-est de l’étang (ensuite, les vents dominants du sud-ouest y déposent les particules de saleté). Toute la pollution reste dans le système et est traitée par la nature.

Upflow

Le principe Upflow est préféré lorsque l’on s’attend à plus de pollution due à l’environnement (grands arbres, routes, industrie) et que l’on veut éviter d’encombrer le lit marécageux. La principale différence est que l’eau se déplace dans la direction opposée. L’eau s’écoule hors de la zone de baignade par des écumeurs placés juste en dessous de la margelle. Ils sont reliés à une chambre de pompage. Là, un tamis courbé se charge de la filtration ultérieure. Une pompe dirige ensuite l’eau de bas en haut à travers une couche de substrat dans la zone de marais. Enfin, l’eau purifiée s’écoule entre les pas japonais (ou via des cascades) pour retourner dans la zone de baignade. Une partie de la pollution est éliminée mécaniquement du système, la nature fait le reste.

Filtre multi-chambres

La combinaison d’une filtration par multichambre avec un lit marécageux. L’eau se déplace latéralement à travers le lit filtrant avec les plantes. L’eau s’écoule hors de la zone de baignade par des écumeurs. Il passe à travers un filtre multichambre. Ses chambres de filtration contiennent différents médias filtrants, du plus grossier au plus fin. Au fond de chaque chambre, il y a une zone de décantation avec une vanne de vidange. Une pompe envoie ensuite l’eau pré-filtrée à travers la zone de filtrage du marais avec les plantes.

Filtre à tambour et lit mobile

La combinaison du filtre à tambour et du lit mobile permet d’obtenir un filtre mécano-bactériologique efficace. Même les très petites particules solides sont immédiatement capturées de l’eau.

Etang décoratif

L’une des techniques de filtration les plus simples pour les petits bassins décoratifs est le filtre à pression. L’eau est tirée de l’étang par une pompe installée dans un filtre à skimmer avec un tapis de Matala. Le Matala assure la filtration mécanique de l’eau d’une part et crée un milieu de croissance pour les bactéries bénéfiques du bassin d’autre part. La pompe pousse l’eau dans le tuyau à travers un filtre à pression, après quoi l’eau est repompée dans le bassin.

Physico-chimique avec des plantes

Contrôlé physico-chimiquement signifie moins naturel. La désinfection se fait par hydrolyse de l’eau et par rayonnement UV. Il y a une ionisation du cuivre, combinée à un contrôle du pH. Dans les systèmes qui fonctionnent correctement, les concentrations sont si faibles que cela ne peut pas être un problème de santé pour les baigneurs.Un lit marécageux avec des plantes permet la consommation de substances résiduelles et donne un aspect naturel. Le marais peut être plus petit que d’habitude. Il n’y a délibérément PAS de sel ajouté à ce système

Physico-chimique avec du sel

Le contrôle physico-chimique avec ajout de sel implique un choix conscient de la désinfection. La désinfection se fait par hydrolyse de l’eau et par rayonnement UV. Il y a une ionisation du cuivre, combinée à un contrôle du pH. Dans les systèmes qui fonctionnent correctement, les concentrations sont si faibles que cela ne peut pas être un problème de santé pour les baigneurs. Du sel est EN EFFET ajouté à l’eau. Il y a donc aussi une électrolyse saline à faible conductivité avec formation de chlore. Il ne s’agit donc plus d’un étang de baignade mais d’une piscine. De nombreux “bains hybrides” entrent dans cette catégorie. 

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